La coopération au développement a remporté de grands succès au cours des dernières décennies, explique Alliance Sud sur son site web de campagne. En raison des conséquences de la pandémie et de l’inflation record, les inégalités sociales augmentent à nouveau nettement pour la première fois depuis longtemps. De même, les progrès mondiaux en matière de réduction de la faim sont au point mort.
Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, autant d’enfants n’ont eu besoin d’aide qu’aujourd’hui. Selon Alliance Sud, il est irresponsable que la Suisse veuille justement économiser maintenant sur les plus pauvres et réduire massivement la coopération au développement.
Selon le site Internet, la coopération suisse au développement, associée à l’engagement local, améliore les perspectives des personnes sur place. Grâce à une coopération de longue date, des effets mesurables et durables sont obtenus dans les pays les plus pauvres du monde. Une coupe claire dans la coopération au développement anéantirait des projets construits avec succès et menacerait le succès de partenariats à long terme.
C’est justement la Suisse, pays riche, qui veut réduire radicalement sa coopération au développement. Ni les organisations partenaires sur place, ni les pays alliés dans la lutte contre la pauvreté mondiale ne le comprennent. Selon Alliance Sud, ces derniers se sont fixés avec la Suisse, il y a des décennies, l’objectif d’investir 0,7 pour cent de leur performance économique dans la coopération au développement, l’aide humanitaire et la promotion de la paix. A l’avenir, la Suisse ne consacrerait toutefois plus que 0,36 pour cent de sa performance économique à l’aide à l’étranger. Il s’agirait d’une valeur plancher au cours de la dernière décennie.
Sur un site web dédié, les citoyens peuvent saisir le code postal de leur commune de résidence et donner l’alerte en cliquant symboliquement sur un bouton.
