CH : Observatoire du bénévolat suisse 2016
La Société suisse d’utilité publique publie un rapport 2016 sur le bénévolat
(en allemand, résumé en français).
Après les clubs de sport, ce sont les Églises qui attirent le plus de bénévoles, bénévoles le plus souvent au féminin et âgées de 45 à 74 ans : environ six pourcents de la population résidante de plus de 15 ans travaille bénévolement pour l’Église, soit quelque 202‘000 personnes engagées du conseil de paroisse à l’accueil mères-enfants … Leur motivation principale est d’exercer une activité porteuse de sens (84%) et de faire bouger les choses ensemble (75%).
Comparaison avec d’autres domaines
Motifs du bénévolat et les aspects de la mobilisation
Pour Simon Hofstetter, directeur de Diaconie Suisse, une paroisse, une œuvre ne peut plus simplement avoir un secteur bénévolat « à côté » du reste. Les bénévoles d’aujourd’hui attendent une offre claire, une formation pour cette activité et un suivi et souhaitent que leur engagement soit reconnu et apprécié à sa juste mesure.
Tous secteurs confondus, les bénévoles s’engagent durant en moyenne 2,7 heures hebdomadaires, soit à l’échelle nationale la coquette somme de 28 millions d’heures de travail offertes chaque année à la collectivité.
Le bénévolat en Église, un potentiel de croissance de 950%
Lukas Niederberger, directeur de la Société suisse d’utilité publique évoque une étude comparable effectuée en Allemagne. Pour cette dernière, la question de savoir dans quel domaine s’engageraient les gens sans engagement bénévole a été posée : huit pourcents des personnes interrogées répondent que ce serait dans le domaine de la religion et de l’Église. En extrapolant pour la Suisse, cela représenterait un potentiel de croissance de 950% !
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