Environ 1’500 personnes choisissent chaque année le suicide assisté en Suisse, dont des migrants, indique le portail d’information suisse SWI dans un article. Mais la Suisse n’est pas un pays modèle en ce qui concerne la mort. Ainsi, de nombreuses tâches restent à accomplir dans le domaine de la médecine palliative.
Dans une étude récente sur la qualité de la mort, la Suisse se trouve à la 13e place sur 81 pays. Le Royaume-Uni, pays d’origine des soins palliatifs, occupe la première place. En Suisse, il existe 393 lits spécialisés et certifiés pour les soins palliatifs. Selon l’Association européenne de soins palliatifs, il devrait y avoir 870 lits. Six cantons ne disposent d’aucun lit spécialisé en soins palliatifs.
Selon un rapport de l’Université de Berne, 70% des personnes en Suisse souhaitent mourir à la maison. Mais dans le groupe des malades incurables, 79 pour cent des patients meurent dans des hôpitaux ou des maisons de soins, selon le communiqué.
En 2018, 12 pour cent des personnes décédées à l’hôpital ont reçu des soins palliatifs, dont plus de 80 pour cent avaient un cancer. La plupart des personnes bénéficiant de soins palliatifs en Suisse sont des patients atteints de cancer. Selon les estimations, environ 50 000 personnes auraient besoin de soins palliatifs en 2020, et ce nombre devrait atteindre 66 000 en 2050, indique le rapport.
Cependant, les soins palliatifs ne sont toujours pas accessibles aux patients et aux professionnels de la santé. De plus, presque toutes les institutions proposant des soins palliatifs – y compris les hôpitaux, les maisons de soins infirmiers, les soins à domicile et les hospices – sont sous-financées, poursuit le rapport.