Conférence Femmes et Genres sur le travail des hommes dans le contexte ecclésial

27 Oct 2023

La Conférence Femmes et Genres de l'Eglise évangélique réformée de Suisse a discuté de la masculinité, de la virilité et de l'engagement commun pour plus d'égalité entre les sexes.

Si jusqu’à présent l’égalité était surtout considérée comme une tâche des femmes, il devient de plus en plus évident, dans la perspective d’un changement durable de l’ensemble de la société, que la collaboration de tous les sexes est nécessaire, explique l’Eglise réformée évangélique de Suisse dans un communiqué de presse.

Les nouvelles représentations de la masculinité, comme la répartition égalitaire des tâches ou l’homme qui s’occupe des autres, et les rôles qui perdurent se trouvent dans un champ de tension. Le macho typique des années 80 est devenu un cas problématique, selon l’auteur Markus Theunert, cité dans le communiqué. Ainsi, on exige des hommes de la décence et du respect, mais d’un autre côté, il existe des structures qui récompensent l’idéal de virilité des hommes alpha par un manque d’égards et des performances.

Selon le communiqué, Theunert a présenté trois groupes d’hommes. Les progressistes sont favorables à l’égalité et la vivent autant que possible. Elle est considérée comme une chance, même s’il y a des incertitudes. Les pragmatiques passifs-ambivalents trouvent l’égalité judicieuse sur le fond, mais ne la vivent que superficiellement. Ils jugent la mise en œuvre exagérée. Le groupe des hommes régressifs se positionne délibérément contre l’égalité et approuve un ordre hiérarchique des sexes.

Selon le communiqué, l’Eglise doit être un modèle en matière d’égalité, notamment en créant des postes à temps partiel et en modifiant les structures du leadership ecclésial, tel était le ton de la table ronde qui a suivi. L’Eglise ne doit pas craindre les vagues antigénériques et antiwoke. L’égalité des sexes doit être intégrée dans tous les aspects du travail ecclésial.