La forte augmentation des contenus pédocriminels a incité les fondations fondatrices, l’Association Suisse pour la Protection de l’Enfant et la Fondation Guido Fluri, à agir début 2022, explique l’Association Suisse pour la Protection de l’Enfant dans un communiqué de presse.
Avec clickandstop.ch, elles ont créé le 4 avril 2022 un service de signalement en ligne à bas seuil, sur lequel les contenus pédocriminels peuvent être signalés de manière anonyme. Parallèlement, clickandstop.ch propose des mesures de prévention et des conseils aux enfants et aux jeunes concernés, mais aussi aux parents et aux tuteurs, aux enseignants et à d’autres spécialistes, selon le communiqué.
Au total, 411 contenus problématiques ont été signalés à clickandstop.ch, qui les a transmis aux autorités de poursuite pénale pour qu’elles les suppriment. Le fait qu’il y ait eu en moyenne plus d’une annonce par jour montre le grand besoin d’un service d’annonce privé, selon le communiqué.
L’offre de conseil a également été très utilisée. Selon le communiqué, les particuliers, les personnes concernées, les spécialistes, les médias, les autorités et les responsables informatiques s’adressent à clickandstop.ch pour des questions générales ou pour demander des conseils.
Le défi fondamental est le tabou qui entoure le thème de la pédocriminalité, selon le communiqué. Il s’agit d’un sujet désagréable pour tout le monde, mais au vu des conséquences graves, le silence n’est pas une option.
La consommation et la diffusion de matériel pédocriminel augmentent de manière exponentielle dans le monde entier, souligne l’Association Suisse pour la Protection de l’Enfant. En Suisse aussi, le nombre de personnes accusées augmente. Mais trop souvent, ces crimes ne sont pas découverts. Les contenus criminels doivent être signalés, bloqués et supprimés.