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Journée des malades 2021 : « vulnérable mais combatif »

Mar 8, 2021 | Archive, Corona, Santé, accès aux soins

Le premier dimanche du mois de mars est, traditionnellement, la « journée des malades ». C’est donc l’occasion, pour le président de la Confédération, d’inviter la population à ne pas oublier les personnes atteintes dans leur santé. Une année après que la Suisse a enregistré le premier décès d’une personne dû au Covid-19, alors que la thématique nous occupe à tous les niveaux et dans tous les domaines de l’existence, cette Journée des malades 2021 est très particulière et Guy Parmelin a bien évidemment choisi d’honorer les victimes du Covid-19.

Message du conseiller fédéral Guy Parmelin, président de la Confédération :

  • Depuis le décès, il y a une année, de la première victime du Covid-19 en Suisse, plus de 9 000 personnes ont succombé à cette maladie dans notre pays. Beaucoup d’entre nous ont éprouvé la perte d’un ami ou d’un proche. Je tiens ici à leur témoigner toute ma sympathie.
  • À l’heure qu’il est, certains souffrent encore du Covid-19, ou peinent à se libérer de ses séquelles parfois durables. La Journée des malades leur est dédiée, comme elle l’est à celles et à ceux qui sont affligés d’autres maux, d’autres douleurs.
  • La pandémie a en outre imposé de sévères restrictions économiques et sociales. Elle a brisé nombre de projets professionnels ou privés, et nous a soumis à un isolement pénible.
  • Aujourd’hui, notre population est en manque de convivialité et de ces précieuses libertés qui étaient les nôtres hier.

Pour la Suisse, comme pour de nombreux autres pays, la pandémie de Covid-19 représente le plus grand défi sociétal depuis la Deuxième Guerre mondiale. Je sais toute la force et l’endurance que réclame la situation actuelle. Je pense surtout aux personnes vulnérables, qui doivent se protéger encore plus que les autres, et aux jeunes aussi, auxquels d’importants efforts sont demandés. Je pense aussi aux médecins et au personnel soignant, mis sous une pression extrême par le Covid-19, et que je tiens à remercier pour leur engagement sans faille.

Cette année, justement, la devise de la Journée des malades est « vulnérable mais combatif », parce que la pandémie a montré à quel point notre société pouvait être désarmée. Le Conseil fédéral fait néanmoins tout ce qu’il faut pour qu’elle reste combative. Mais pour y arriver, il faut que chacun fasse preuve de résistance.

Qui pense résistance, en ces temps difficiles, pense évidemment traitement ou vaccin. Mais une bonne médication va bien au-delà : ce qu’il nous faut à plus haute dose, c’est de la résilience ! Il faut rester optimiste, garder l’esprit ouvert et faire preuve de responsabilité. Autant de remèdes qui ne s’obtiennent pas sur ordonnance, mais qui doivent être puisés dans nos propres ressources, puisque, comme l’affirmait le philosophe britannique Bernard Williams, l’homme n’a jamais créé de matériau plus résilient que son propre esprit.