En tant qu’employeur, le secteur public se doit d’être exemplaire en matière de promotion de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. C’est dans cet esprit que la Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public a été lancée en 2016. Elle regroupe aujourd’hui, outre la Confédération, 17 cantons, 144 communes et 108 entreprises et organisations proches de l’Etat qui se sont engagées à promouvoir activement l’égalité salariale entre femmes et hommes dans leur sphère d’influence, peut on lire dans un communiqué de presse du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes.
La création du comité vise à coordonner les mesures prometteuses et à améliorer l’échange entre les signataires. Parallèlement, l’objectif est d’augmenter le nombre de signataires. En Suisse, l’égalité salariale est ancrée dans la loi. Depuis plus de 40 ans, les femmes et les hommes ont droit, selon la Constitution fédérale, à un salaire égal pour un travail de valeur égale, indique le communiqué.
Selon la dernière enquête sur la structure des salaires de l’Office fédéral de la statistique, la différence de salaire entre les femmes et les hommes s’élèverait toutefois à 18 pour cent en moyenne et en équivalents plein temps, ce qui correspond à une différence de 1500 francs par mois de moins pour les femmes. Seule une bonne moitié de cette différence de salaire s’explique par des facteurs objectifs tels que l’ancienneté ou la position professionnelle.
Le comité, dont font partie, selon le communiqué, douze représentantes et représentants des cantons, communes et entreprises proches de l’Etat signataires de toutes les régions linguistiques, s’est réuni pour la première fois le 28 octobre 2024 à Berne. Il a choisi trois priorités pour les prochaines années : Sensibiliser à tous les niveaux hiérarchiques à l’égalité dans la vie professionnelle, thématiser le sous-emploi des femmes et collecter régulièrement des informations sur l’égalité salariale et d’autres thèmes liés à l’égalité.