Les personnes ayant un poids élevé sont désavantagées en raison de leur poids dans le système de santé, de formation, dans la vie professionnelle, dans les loisirs ainsi que dans le logement, indique la plateforme dans un communiqué en ligne.
Les personnes en surpoids seraient ainsi exposées au risque d’une moins bonne prise en charge médicale. Des études ont montré que les professionnels de la santé leur attribuent souvent des caractéristiques négatives. Souvent, les troubles sont attribués au poids corporel et des examens complémentaires ne sont donc pas effectués.
Selon l’article, lors de la pandémie de Corona, elles ont été présentées comme des boucs émissaires et la question a été soulevée publiquement de savoir si elles devaient être reléguées au second plan en cas de triage et de soins intensifs en raison de leur poids.
La discrimination liée au poids a également des répercussions négatives sur les chances de formation des personnes à fort poids. A performances égales, elles obtiennent de moins bonnes notes à l’école et sont victimes de moqueries et de harcèlement. Enfin, l’accès à la formation dans les écoles et les universités n’est pas non plus sans barrières.
Selon humanrights.ch, il n’existe en Suisse aucune base légale protégeant les personnes ayant un poids élevé contre les discriminations liées au poids. Ainsi, le poids corporel ne serait pas couvert par les caractéristiques de l’interdiction de discrimination. La sensibilisation nécessaire fait également défaut.
