Selon le communiqué de Diakonie Österreich, Allfred est l’abréviation de Alltag, Freizeit, Dienstleistung (vie quotidienne, loisirs, services). L’idée d’origine du projet est donc étroitement liée au mouvement des réfugiés. De nombreuses personnes étaient intéressées à s’engager, mais n’avaient pas la possibilité d’être actives sur le marché du travail.
D’autre part, il y avait un grand nombre de personnes âgées qui, outre les soins médicaux, avaient besoin d’aide pour les tâches quotidiennes telles que le ménage, les courses ou le jardinage. Les proches soignants ont également cherché à se décharger.
Au fil du temps, d’autres personnes sont venues s’ajouter aux demandeurs d’asile, comme des mères en congé maternité, des retraités, des étudiants et des personnes travaillant à temps partiel et souhaitant gagner un peu plus d’argent.
En l’espace d’un an, le petit projet de Linz a pu être étendu à toute la région centrale de la Haute-Autriche, selon le communiqué. Au total, environ 170 contrats de soutien ont été créés. Selon le communiqué, le Diakoniewerk a reçu plusieurs prix pour ce projet.
Une version actualisée de l’offre permet désormais de comparer numériquement les besoins avec les prestations de soutien proposées, selon le communiqué. Les aidants sont toujours sélectionnés personnellement. Parallèlement, les personnes en quête de soutien saisissaient leurs besoins en ligne, puis la comparaison entre l’offre et la demande commençait. Grâce au développement numérique via une application, les aidants pourraient entrer en contact avec les clients.
Le projet ne remplace pas les soins médicaux, selon le chef de projet Martin Löfler. Mais l’accompagnement des personnes âgées est plus que des soins. Il s’agit de temps, de facteur social et de petites aides. Le thème de la solitude des personnes âgées ou de l’absence de proches est omniprésent.