La situation des droits humains en Suisse a fait l’objet d’une “évaluation critique”

3 Fév 2023

La protection des droits humains en Suisse présente toujours des lacunes, affirme la Plateforme des ONG pour les droits humains en Suisse dans un communiqué de presse.

La situation des droits de l’homme en Suisse a été évaluée de manière critique par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, indique le communiqué. La protection des droits humains en Suisse présente toujours des lacunes.

Ainsi, dans le domaine du droit d’asile et de la migration, les estimations de la Suisse officielle seraient en totale contradiction avec la nécessité d’améliorations urgentes dans la protection des droits de l’homme, selon la plateforme des ONG qui reprend certaines exigences du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Ainsi, l’institution nationale des droits de l’homme qui verra le jour en 2023 doit disposer de ressources suffisantes et d’un mandat plus large, contrairement au budget décidé. En outre, une loi générale générale est nécessaire pour la protection contre la discrimination. Des services de plainte indépendants doivent être créés pour enquêter sur les violences policières.

Selon le communiqué, de grandes lacunes doivent être comblées en matière d’égalité des sexes, par exemple en ce qui concerne la discrimination salariale, la garde des enfants ou la protection contre les violences sexuelles. Les personnes handicapées doivent pouvoir jouir pleinement de leurs droits à tous les niveaux, notamment dans le domaine de l’éducation inclusive.

De gros efforts doivent être faits dans la lutte contre le racisme, par exemple en interdisant le profilage racial et en luttant contre le discours de haine. De manière générale, les droits des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, souvent bafoués, doivent être systématiquement renforcés.

En outre, des barrières plus efficaces sont nécessaires contre la discrimination des enfants sur la base de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, ainsi que contre la violence et les châtiments corporels envers les enfants.

Enfin, la politique climatique doit être nettement renforcée et durcie pour des raisons de protection des droits de l’homme, la protection des droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association pour tous doit être renforcée et le délit de torture doit être explicitement intégré dans le droit pénal suisse, selon le communiqué.

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