D’ici 2030, 30 pour cent des mers du monde doivent être protégés. C’est la promesse que s’est faite la communauté mondiale avec ses deux nouveaux accords sur la protection de la biodiversité et de la haute mer, explique Pain pour le Monde dans un communiqué. Jusqu’à présent, cela ne représente que 8 pour cent.
La protection des mers est décisive, notamment pour atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU, comme l’élimination de la faim d’ici 2030. Il s’agit de concilier les objectifs environnementaux et de développement pour la protection et l’utilisation durable des mers.
Selon le communiqué, des mers intactes et non surexploitées sont d’importantes sources de nourriture pour les communautés côtières du Sud. La mer leur fournit depuis des siècles du poisson sain et abordable. En outre, la pêche offre une bonne possibilité de générer des revenus.
Les flottes de pêche industrielles devraient cesser de pêcher dans les zones de pêche des petits pêcheurs du monde entier, poursuit le communiqué. Pour cela, il faut des règles strictes et une grande transparence. Les accords de pêche de l’UE montrent que cela peut fonctionner. Au moins les flottes qui pêchent dans le cadre de ces accords sont strictement réglementées et les stocks de poissons sont mieux protégés.
En revanche, la situation écologique dans les mers du monde et sur les côtes ne cesse de se dégrader, poursuit le communiqué. L’élévation du niveau de la mer, la mort des coraux, les déchets plastiques et l’industrialisation menacent l’ensemble de l’écosystème marin, qui couvre plus des deux tiers de la surface de la Terre. Nous refusons de nouvelles pressions supplémentaires telles que l’exploitation minière en eaux profondes ou la destruction effrénée des forêts de mangroves.