L’association professionnelle du travail social demande le renforcement des droits des enfants

24 Nov 2023

L'association professionnelle du travail social Avenir Social salue la volonté du Conseil fédéral d'ancrer le principe de l'éducation sans violence dans le Code civil. Elle regrette toutefois que l'éducation sans violence ne soit pas inscrite dans le code civil en tant que droit de l'enfant.

Selon un communiqué, l’association professionnelle de travail social Avenir Social salue la volonté du Conseil fédéral d’ancrer le principe de l’éducation sans violence dans le code civil. Elle considère notamment que l’orientation préventive du projet de loi et le renforcement des mesures d’accompagnement éducatif sont essentiels.

Selon le communiqué, l’association professionnelle regrette toutefois que l’éducation sans violence ne soit pas définie comme un véritable droit de l’enfant. De plus, la formulation actuelle du texte de loi, très générale, risque de contribuer à l’invisibilité de certaines formes de violence éducative.

Selon le communiqué, l’Avenir Social regrette que l’éducation sans violence ne soit pas inscrite dans le code civil comme un droit de l’enfant. Cela renforcerait le statut de l’enfant, ainsi que ses possibilités de s’exprimer sur les situations de violence dont il est victime ou témoin.

En outre, l’association professionnelle attire l’attention sur le risque de normalisation et de dissimulation de certaines formes de violence dans l’éducation dans le cadre de la nouvelle loi, poursuit le communiqué. Une éducation sans violence signifie qu’elle est exempte de toute forme de violence ou de négligence physique, psychologique ou sexuelle, y compris l’exposition à la violence domestique.

Cela est d’autant plus vrai que l’expérience des professionnels du travail social montre que cette problématique n’est pas toujours évidente pour le grand public, et ce malgré ses conséquences dramatiques sur le développement de l’enfant.

La mise en place d’un soutien à la parentalité est indispensable pour prévenir la violence dans l’éducation. Pour AvenirSocial, cela signifie que l’offre de conseil et d’accompagnement doit être développée, comme le prévoit la nouvelle loi.

Afin de renforcer la compréhension et la pratique de l’éducation non-violente, Avenir Social recommande en outre au Conseil fédéral, selon le communiqué, de coordonner une campagne nationale d’information et de sensibilisation sur l’éducation non-violente et d’allouer les ressources humaines et financières correspondantes.