Le rapport actuel du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) montre que les conséquences de la crise climatique sont plus graves que ce que l’on pensait jusqu’à présent, explique l’Alliance pour le climat dans un communiqué de presse. Chaque réchauffement supplémentaire augmente le risque d’événements extrêmes d’une ampleur encore inconnue ou de changements globaux brutaux et massifs.
En tant que pays alpin, la Suisse est particulièrement touchée par les conséquences de la crise climatique. Ainsi, les glaciers suisses auraient perdu plus de six pour cent de leurs glaces rien que l’été dernier.
La loi fédérale sur les objectifs de la protection du climat, l’innovation et le renforcement de la sécurité énergétique, nom complet de la loi sur la protection du climat, protège la population, ses bases de vie et la nature, poursuit le communiqué.
La Suisse doit apporter sa contribution à la lutte contre la crise climatique. La réduction de ses propres émissions est un pas important vers la justice climatique. Avec cette loi, la Suisse se fixe des objectifs clairs qui lui permettront d’atteindre progressivement la neutralité climatique. En votant oui, les citoyens assument leur responsabilité envers les générations actuelles et futures. Selon l’Association suisse pour la protection du climat, la loi mettra fin à la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles étrangères au plus tard en 2050.
Afin de répondre à l’urgence de la crise climatique, l’Alliance pour le climat exige une déclaration claire selon laquelle la Suisse est elle-même responsable de la réduction de ses émissions, sans rejeter cette responsabilité sur l’étranger.
Elle demande également des objectifs intermédiaires basés sur un budget d’émissions basé sur la science et sur l’objectif de 1,5 degré de l’accord de Paris, et enfin au moins un milliard de francs par an pour le financement international du climat afin de soutenir les pays les plus pauvres dans leur lutte et leur adaptation à la crise climatique.