Le poste doit renforcer l’action diaconale et la rendre encore plus visible dans la société, a déclaré Cornelia Hof, membre du conseil de l’Eglise, citée dans un communiqué. Les paroisses font beaucoup de choses, mais il faut un poste pour les initiatives qui puisse conseiller, être un interlocuteur et soutenir les paroisses. En outre, il faudrait aborder davantage de thèmes sociaux actuels et encourager la collaboration avec d’autres organisations.
Dans l’Eglise cantonale, d’autres tâches sociales sont déjà assumées par des ministères spéciaux qui assistent les personnes dans leurs situations de vie particulières, comme les ministères hospitaliers, l’aumônerie des prisons ou le service de consultation pour le partenariat, le mariage et les familles, explique le Conseil d’Eglise dans sa demande de poste. Souvent, ces services sont liés à une aide individuelle concrète et à un accompagnement spirituel ou psychosocial, en complément de l’aide sociale étatique.
Les temps sont devenus incertains, poursuit le conseil de l’Eglise. Les crises qui se superposent – pandémie, guerre, pénurie d’énergie et climat – suscitent des craintes et des inquiétudes chez de nombreuses personnes. Les points chauds sociaux s’aggravent à vue d’œil.
Dans ce contexte, l’Église a plus que jamais besoin de s’engager en faveur des personnes dans des situations de stress particulières et des personnes en marge de la société. Selon le communiqué, le service de diaconie doit être une source d’impulsion pour le développement de l’Eglise et de la paroisse dans le domaine de la diaconie et permettre une action coordonnée rapide face aux défis sociaux.