Les soins palliatifs sont un service irremplaçable pour l’être humain, affirment l’Eglise évangélique réformée, la Conférence pastorale catholique romaine et la paroisse catholique chrétienne de Schaffhouse. En tant qu’aumôniers, on rencontre régulièrement des personnes en fin de vie et leurs proches et on les accompagne dans cette situation de vie.
C’est pourquoi il est nécessaire, selon les Eglises, d’exprimer l’estime que l’on porte au travail palliatif qui est effectué depuis plus de trois ans dans le canton de Schaffhouse.
Le passage des soins palliatifs spéciaux de la phase d’essai à la phase régulière, dont le financement sera soumis à votation le 18 juin, permettra de continuer à accompagner spirituellement les personnes souffrant d’une affection incurable à un stade très avancé.
Selon le communiqué, les soins prodigués aux patients se caractérisent par une grande complexité et souvent par des changements à court terme de l’état général. La poursuite des soins palliatifs spécialisés favorise la formation continue de tous les professionnels impliqués.
Le nombre de personnes en fin de vie continuera d’augmenter à Schaffhouse pour des raisons démographiques, poursuit le communiqué. La plupart des personnes ne souhaitent pas mourir à l’hôpital. Mais à la maison, il manque souvent l’infrastructure nécessaire pour accompagner au mieux la phase de fin de vie, difficile à évaluer dans le temps. Or, c’est précisément ce que permet l’hospice.
Selon le communiqué, environ 15% des Schaffhousoises et Schaffhousois meurent à la maison. Le service mobile de soins palliatifs offre à ces personnes et à leurs proches un soutien de grande qualité.
La collaboration entre les aumôniers et les services de soins palliatifs est actuellement développée et de plus en plus mise en réseau.