Les groupes de travail renforcent les compétences fondamentales de Diaconie Suisse
Quatre groupes de travail épauleront Diaconie Suisse en s’interrogeant sur la formation professionnelle et continue, la recherche, le travail de terrain et les liens avec les œuvres diaconales. Par ailleurs, ces groupes de travail ont élu leurs représentants au sein du comité directeur.
« C’est un centre de compétences qui se développe pour Diaconie Suisse », s’exprimait Daniel de Roche, membre du Conseil de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS), dans son allocution de bienvenue aux quelque 30 membres des exécutifs en charge de la diaconie dans les Églises réformées. « Qui a quelque chose à dire ou à entreprendre en lien avec la diaconie, qu’il ou elle s’engage ici. » La diaconie serait « Église pour autrui, Église pour tous : pleinement Église. »
À l’occasion de la deuxième assemblée plénière de Diaconie Suisse, quatre groupes de travail (GT) se sont mis à la tâche le 28 août à Berne. Le GT « Formation et formation continue » se penche sur les questions liées à l’exercice professionnel des collaboratrices et collaborateurs socio-diaconaux ou des diacres. Il met sur pied une commission de contrôle pour répondre aux demandes extraordinaires d’exercer en tant que collaboratrice ou collaborateur socio-diaconal en Suisse alémanique et a élu Juliana Dietze (Bâle Campagne) présidente. Le GT « Projets et pratique » encourage l’échange de bons projets au plan national, en vue d’identifier les tendances à long terme et les thèmes à l’échelle nationale. Dans le groupe de travail « Bases et recherche », les diacres qui occupent un poste de cadre en Église ou pour une œuvre rencontrent des experts issus des milieux de la recherche et de l’enseignement ; ils cherchent à dégager ensemble des thèmes clé et de les assigner à des institutions qui pourront les traitera. Le GT « Églises et œuvres » a pour tâche d’entretenir les relations entre les acteurs ecclésiaux et institutionnels (œuvres diaconales).
Simon Hofstetter, directeur de Diaconie Suisse accorde une grande importance aux groupes de travail. Ces derniers précisent la nature de prestations sociales de l’Église largement reconnues : « au vu de nos prestations, nous formons comme une petite entreprise sociale », s’exprimait Simon Hofstetter.
Les groupes de travail ont élu leurs présidents respectifs : Urs Woodtli (Zurich, GT Formation et formation continue), Beat Urech (Argovie, GT Projets et pratique), Andreas Fankhauser (Maison de la diaconie de Greifensee, GT Bases et recherche) et Roland Luzi (Zurich, GT Églises et œuvres). Lors de la prochaine séance du comité, prévue le 18 septembre, un ou une candidate à la présidence de Diaconie Suisse sera choisi pour être proposé à la prochaine assemblée assemblée plénière.
Dans la partie principale de l’assemblée, Mario Giacomino, diacre de l’Église réformée évangélique du Valais, a fourni des informations au sujet de la Fondation œcuménique de diaconie du Valais. Simon Röthlisberger, chargé des questions de migration à la FEPS, a donné des informations concernant l’engagement actuel des Églises dans le domaine de la migration au plan national.
La prochaine assemblée plénière aura lieu le 20 novembre, à nouveau à Berne.
