Percée dans la gestion des dommages climatiques

25 Nov 2022

Ein Klimafonds soll Schäden im Globalen Süden ausgleichen, der besonders verwundbar durch den Klimawandel ist. Ein Durchbruch, so Brot für die Welt. Trotzdem sei der Abschied von fossilen Energien auf der Klimakonferenz nicht beschlossen worden.

Après une longue lutte et une menace d’échec des négociations, la création d’un fonds climatique a été décidée dans le prolongement de la conférence sur le climat en Egypte, explique Brot für die Welt dans un communiqué de presse. Il doit à l’avenir compenser les dommages et les pertes qui surviennent dans le Sud mondial dans les pays particulièrement vulnérables au changement climatique.

C’est une décision historique et un grand pas vers plus de justice climatique, a déclaré Dagmar Pruin, présidente de Brot für die Welt, citée dans le communiqué. La création d’un fonds pour le climat qui a été décidée est un succès, mais il n’y a pas lieu de se réjouir. Au vu des conséquences terribles du changement climatique sur les groupes de population les plus pauvres, il s’agit d’une mesure nécessaire depuis longtemps de la part des pays industrialisés pour assumer leurs responsabilités. Les pays en développement ont lutté ensemble pour que les États vulnérables reçoivent un soutien.

L’année prochaine, il faudra rapidement clarifier la manière dont le fonds sera mis en œuvre en détail et avec quels moyens il sera doté. Il ne doit pas être financé par des crédits qui devraient être remboursés au détriment des pays concernés, poursuit Brot für die Welt.

En revanche, les résultats sur la protection du climat ont été très décevants, peut-on lire dans le communiqué. Certes, l’objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré a été réaffirmé dans la déclaration finale, mais on n’a pas pu se mettre d’accord sur l’abandon du charbon, du gaz et du pétrole au niveau mondial.

Selon le communiqué, il s’agit d’une année perdue pour la protection internationale du climat, car on n’a fait que répéter les décisions prises lors du sommet climatique de Glasgow il y a un an. Il n’y a pas eu d’augmentation des ambitions, bien que l’Union européenne se soit fortement engagée dans ce sens.

Les Etats qui continuent à polluer l’atmosphère et à bloquer l’abandon des énergies fossiles devraient s’engager à contribuer en conséquence au fonds nouvellement décidé pour faire face aux dommages climatiques. Ils ne doivent pas se cacher derrière le fait qu’ils sont eux-mêmes des pays en développement et qu’ils ont même le droit de se servir eux-mêmes dans le fonds, selon le communiqué.

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