Selon l’Union des villes suisses, la prise de position montre le rôle et l’engagement des villes dans des domaines et des questions centraux en lien avec la politique d’intégration et la promotion de l’intégration. Les principales demandes et exigences des villes en découlent.
La Confédération et les cantons devraient reconnaître le rôle central des villes dans la promotion de l’intégration et s’engager pour une bonne coordination et collaboration avec le niveau urbain, peut-on lire dans un communiqué relatif au document. Les niveaux supérieurs de l’Etat devraient assumer leurs tâches dans le cadre de leurs structures ordinaires et garantir l’accès aux migrantes et aux migrants.
En outre, ils devraient permettre aux villes de lancer elles-mêmes des projets pilotes de politique d’intégration. Enfin, il convient d’éliminer les obstacles à l’intégration qui résultent de réglementations supérieures, faute de quoi les villes devraient assumer une grande partie des conséquences sociales et financières.
Selon l’Union des villes suisses, les villes contribuent largement à l’intégration dans leurs structures ordinaires et s’efforcent d’aménager leurs points de contact et leurs offres de la manière la plus simple possible. Cela vaut par exemple pour le domaine de la petite enfance, où les villes jouent un rôle central dans la mise à disposition des offres, la mise en réseau et l’harmonisation des offres, ainsi que la création d’accès pour les familles défavorisées. D’autres domaines centraux sont les écoles et l’accueil parascolaire, le travail de quartier et le bénévolat ainsi que l’aide sociale.
Renforcer la participation culturelle des migrantes et des migrants augmente la diversité de l’offre culturelle et constitue également un gain du point de vue de l’intégration, poursuit le communiqué. C’est pourquoi l’Union des villes suisses soutient les efforts déployés au niveau intercantonal et fédéral pour ancrer et faire progresser la promotion de la participation culturelle dans la politique culturelle et d’intégration.
Selon l’Union des villes suisses, il ne faut pas perdre de vue l’ensemble de la question. L’intégration ne concerne pas seulement le domaine de la migration. Il faut au contraire garantir la participation de tous les groupes de population à la société afin de renforcer la cohésion sociale et la qualité de vie dans les villes et d’empêcher l’exclusion et les coûts qui en résultent pour la société et les pouvoirs publics.
