Selon un rapport de l’Eglise nationale sur les derniers secours, les participants aux cours actuels en Thurgovie discutent de toutes les questions relatives à l’accompagnement des mourants avec un expert en soins spirituels et une infirmière. L’interprétation des symptômes et le soulagement des douleurs peuvent ainsi être enseignés de manière objective.
Selon le rapport, les cours sont généralement suivis par des proches de personnes gravement malades. Mais il y a aussi des bénévoles des services d’accompagnement des hôpitaux et des églises. Des personnes âgées ont également déjà participé, car elles voulaient savoir ce qui les attendait.
La société a délégué l’accompagnement des mourants. Beaucoup de connaissances ont été perdues depuis que les personnes âgées et les malades meurent à l’hôpital ou en maison de retraite, poursuit le rapport. Autrefois, la mort faisait partie du quotidien de la famille. Les enfants auraient vu comment on s’occupait de leurs grands-parents en fin de vie et en auraient tiré des leçons.
Selon le rapport, on se sent naturellement impuissant sur son lit de mort, mais on peut tout de même faire quelque chose. Les mourants peuvent devenir anxieux. Le plus important est d’être là pour la personne. L’inquiétude fait très souvent partie du chemin.
Il est important de répartir ses forces. L’année de deuil que l’on suivait autrefois était judicieuse. Aujourd’hui aussi, il faut avant tout faire ses adieux après avoir appelé le médecin et informé la paroisse.
Les paroisses sont des interlocuteurs idéaux pour les cours de derniers secours. Les églises ont parfois du mal à se positionner aujourd’hui, mais dans le domaine de la diaconie, l’église est importante pour la société.