Selon le communiqué, le service national de coordination œcuménique est créé en tant que plate-forme commune de la Conférence des évêques suisses, de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse et de l’Eglise évangélique réformée de Suisse, afin de représenter de manière ciblée et efficace les intérêts des Eglises dans le domaine de la santé.
Selon le communiqué, les décisions en matière de politique de santé sont de plus en plus prises au niveau fédéral. L’objectif du service de coordination est d’intégrer à temps les perspectives des Eglises dans les stratégies de politique de santé et de promouvoir la collaboration entre les Eglises, les autorités et les institutions.
Avec le service de coordination, on crée une voix commune pour faire valoir efficacement les préoccupations des Eglises dans le domaine de la santé au niveau national et pour assumer sa propre responsabilité envers les personnes vivant des situations difficiles.
Selon le communiqué, le centre de coordination est fondé sous la forme d’une société simple dans laquelle les trois organismes responsables sont représentés à parts égales. Un comité de pilotage assume la direction stratégique, tandis qu’une personne ou une équipe mandatée se charge du travail opérationnel.
Le projet souligne l’importance de la collaboration œcuménique, poursuit le communiqué. La diversité des compétences cantonales et confessionnelles n’est pas seulement respectée, mais utilisée comme ressource pour trouver des solutions innovantes. Ensemble, on peut ainsi réagir aux défis dynamiques dans le domaine de la santé et renforcer encore la pertinence sociale de l’aumônerie.
Le centre de coordination commencera son travail au printemps 2025. Il doit garantir que les voix des Eglises soient entendues dans les débats sur la politique de la santé et que l’aumônerie ecclésiale continue à être perçue comme un élément indispensable du système de santé.