Le 27 mai 2024, environ 35 diacres sociaux, conseillères et conseillers d’Église, responsables de services spécialisés, enseignant-e-s auprès d’institutions de formation et collaborateur-trice-s de la Diaconie Suisse se sont réunis à Berne pour la table ronde « Promotion de la relève en diaconie sociale ». Le point de départ de la table ronde a été l’enquête « Chiffres clés de la diaconie sociale 2023 », qui a montré qu’il n’y avait pas seulement un manque de relève dans le pastorat, mais que la diaconie sociale connaissait également des difficultés considérables pour recruter du personnel.
La Conférence de Diaconie Suisse a donc invité les Églises membres à une table ronde afin d’échanger les bonnes mesures déjà expérimentées et de définir des priorités communes et futures dans la promotion de la relève.
Après une impulsion donnée par Barbara Schlunegger, qui a présenté les mesures de promotion de la relève au sein de la « Commission de promotion des études de théologie (WEKOT) », les participants à la table ronde se sont attelés, dans le cadre d’ateliers, à échanger leurs propres expériences et à définir les priorités futures. Ils se sont basés sur un document de travail présenté par la conférence et contenant une première collection de matériel dans les domaines « Faire vivre les professions ecclésiastiques », « Intensifier le travail de relations publiques » et « Conditions d’engagement attractives ».
Les résultats des ateliers ont montré que ces trois domaines sont considérés comme aussi importants et nécessaires les uns que les autres. Dans le domaine « Faire vivre les professions ecclésiales », les participants ont souligné la nécessité d’un travail relationnel direct et concret au niveau de la paroisse, qui reste la voie royale pour attirer directement les personnes intéressées par une profession. Les participants ont également recueilli de nombreuses idées sur la manière d’intensifier le « travail de relations publiques », notamment via les médias sociaux. Enfin, ils ont souligné à l’unanimité que toutes les mesures ne sont que peu utiles si l’on ne peut pas créer en même temps des conditions d’embauche plus attrayantes – à commencer par des contributions de cofinancement pour les places de formation, la création de taux d’occupation plus attrayants/plus élevés et la révision de l’attribution des salaires.
Le comité de la Conférence de Diaconie Suisse et le groupe de travail compétent pour la formation et la formation continue vont maintenant rassembler les résultats en détail et présenter prochainement un rapport aux Églises membres et aux participants à la table ronde, en proposant les mesures prioritaires à mettre en œuvre.
