L’empreinte écologique est calculée en déterminant la surface biologiquement productive nécessaire pour répondre à toutes les exigences des hommes. Ces besoins incluent l’espace nécessaire à la culture des aliments, à la production de fibres, à la régénération du bois, à l’absorption des émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles et à l’hébergement des infrastructures construites. La consommation d’un pays est calculée en ajoutant les importations à sa production nationale et en déduisant les exportations.
Tous les biens sont associés à une certaine quantité de terres et de mers bioproductives nécessaires à leur production et à la fixation des déchets associés. Les flux commerciaux internationaux peuvent donc être considérés comme des flux d’une Empreinte écologique intégrée.
L’empreinte écologique utilise les rendements des produits primaires (issus des terres cultivées, des forêts, des pâturages et de la pêche) pour calculer la surface nécessaire à une activité donnée.
Dans les années 1970, le Earth Overshoot Day se déroulait en décembre, selon Greenpeace. La consommation de ressources correspondait alors à peu près à ce que la Terre pouvait fournir en matières premières en une année.
Selon Greenpeace, il faudrait 1,75 Terre en 2024 pour couvrir les besoins mondiaux en ressources naturelles telles que l’eau, les terres arables et les forêts. Le 27 mai était déjà le Swiss Overshoot Day, poursuit Greenpeace. Selon le Global Footprint Network, d’ici la fin de l’année, la consommation de services et de ressources environnementales sera 2,5 fois supérieure à la quantité disponible à l’échelle mondiale.
De nombreuses personnes sont toutefois conscientes que les limites naturelles de la croissance économique ont été atteintes. C’est ce que révèle, selon le communiqué, un sondage représentatif réalisé par l’institut de sondage gfs-Zürich pour le compte de Greenpeace. Sept personnes interrogées sur dix seraient d’accord avec cette affirmation. 8 personnes interrogées sur 10 seraient en outre convaincues que nous devons trouver des moyens de bien vivre indépendamment de la croissance économique.