L’intelligence artificielle connaît une progression fulgurante – les applica-tions de l’IA ne sont plus seulement utilisées pour les tâches quoti-diennes au bureau, mais trouvent aussi de plus en plus d’utilisations dans le contexte professionnel du travail social, et influencent ainsi tou-jours davantage le quotidien professionnel de la diaconie. Cependant, la disponibilité accrue d’applications basées sur l’IA dans le domaine dia-conal soulève aussi des questions et des inquiétudes.

Inscription

La participation aux modules est gratuite. Pour obtenir les liens d’accès, veuillez vous inscrire jusqu’au 15 juillet 2025.

Le nombre de participant-es est limité, les inscriptions seront prises en compte par ordre de réception.

Au programme

Dans le premier module, Peter Zängl, de la Haute école spécialisée du nord-ouest de la Suisse (FHNW), propose une introduction aux bases de l’intelligence artificielle. Il montre, à l’aide des applications les plus courantes, ce que l’intelligence artificielle est capable de faire en l’état actuel et ce qui peut être qualifié d’« intelligent » dans ces prestations.   Il décrit les conséquences du développement de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne personnelle et professionnelle ainsi que pour le vivre ensemble en société.
Outre les avantages de l’intelligence artificielle, Peter Zängl évoque aussi les risques et les dangers qu’elle comporte, et présente les conditions-cadres qui doivent être crées par les organisations concernées par son utilisation.

Le deuxième module est entièrement consacré à l’expérimentation pratique d’applications d’IA. Julien Schiess de l’entreprise « MCJS » explique les principales applications de génération de textes et d’images, en mettant l’accent sur ChatGPT et certaines applications de génération d’images. Les participantes et participants ont la possibilité d’expérimenter eux-mêmes les applications dans le cadre de travaux de groupe. Ils apprennent ainsi à connaître les particularités des applications et sont guidés pour régler les paramètres respectifs des applications selon leurs propres besoins. Grâce à l’introduction et à l’expérimentation dans les travaux de groupe, les participantes et participants apprennent à connaître non seulement les opportunités, mais aussi les limites et les défis des applications. Le module offre un espace pour traiter les demandes et les souhaits des personnes participantes.

Le troisième module se penche sur les applications de l’intelligence artificielle dans le domaine du travail social, en abordant et analysant également sous un angle éthique les défis qu’elles soulèvent sur le plan des inégalités sociales.
Dominik Tschopp et Samin Sepahniya, de la FHNW, présentent des exemples d’utilisations possibles d’applications de l’IA dans le domaine du travail social. Ils procèdent à une analyse critique de ces exemples au regard des chances et des défis en résultant pour le travail social. Enfin, ils montrent les aspects auxquels il faut être attentif lors de l’utilisation de l’IA dans ce domaine.
Rachel Huber, de l’Université de Berne, s’interroge sur les conséquences critiques des applications courantes de l’IA sur des groupes sociaux vulnérables. Elle explique pourquoi de nombreuses applications de l’IA, du fait des modèles de données utilisés, peuvent accentuer des inégalités sociales ou en créer de nouvelles. Elle esquisse les exigences auxquelles doivent satisfaire les systèmes d’IA pour être en mesure de soutenir le bien commun.

Le quatrième module explore des exemples concrets d’utilisation de l’IA dans une approche diaconale tournée vers le grand public : paroissiennes et paroissiens, usagères et usagers des réseaux sociaux, personnes de tradition réformée ou non. Il s’agit de montrer comment l’IA peut servir à diffuser, vulgariser et faire rayonner des contenus de confession réformée sur Internet. Le module inclut aussi une réflexion sur la création de nouveaux besoins à partir des retours des participantes et participants.
L’atelier se conclut par une discussion ouverte autour des perspectives de développement.

Après les quatre premiers modules réalisés sous forme virtuelle, les participantes et participants se retrouveront pour une séquence finale lors du cinquième et dernier module, qui se déroulera en présentiel à Berne.
Différents intervenants et intervenantes et d’autres personnes invitées discuteront des principaux enseignements à retenir de la série de manifestations, et examineront sous l’angle de plusieurs disciplines (diaconie, éthique, théologie, droit, etc.) les chances et les défis que comportent les applications de l’IA. En dialogue avec les participantes et participants, ils discuteront des aspects qui nécessiteraient d’être approfondis pour l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la diaconie.

La rencontre s’achèvera par un apéritif qui offrira une possibilité d’échange entre les participant-es et avec les intervenant-es.

Intervenantes et intervenants

Prof. Dr Christina Aus der Au, Présidente du conseil d’Église de l’Église évangélique du canton de Thurgovie, professeure de religions, d’éthique, de philosophie et de développement durable à la HEP

Victor Costa, Directeur de projet chez les Ataprod

Dr Rachel Huber, Chercheuse associée en « Digital Humanities » à l’Université de Berne

Spiro Mavrias, Collaborateur spécialisé pour les nouveaux lieux et les nouvelles formes d’Église de l’Église réformée du canton de Zurich

Julien Schiess, Cofondateur, formateur et conférencier de l’agence de formation spécialisée en IA “MCJS”

Samin Sepahniya, Collaboratrice scientifique à l’Institut Soziale Arbeit und Gesundheit de la Haute école pour le travail social (FHNW)

Dominik Tschopp, Collaborateur scientifique, co-responsable de la numérisation, Haute école pour le travail social (FHNW)

Prof. Dr Peter Zängl, Professeur à l’Institut Beratung, Coaching und Sozialmanagement de la Haute école pour le travail social (FHNW)

Antonia Zahner, Propriétaire de Blickpunkt Kommunikation