Photo : © Tom Kaffka
Les crises inattendues sont un stress. Chaque personne a sa manière personnelle de réagir au stress, a déclaré Christoph Schwarz, recteur de l’école supérieure TDS d’Aarau, selon un communiqué. Ainsi, certains se réfugient dans des comportements addictifs ou se lancent dans des tâches, d’autres se rendent à des manifestations et sont irritables, d’autres encore tombent dans la dépression et l’abattement.
Pour réagir de manière appropriée aux crises, il faut reconnaître son propre modèle de réaction et vouloir en sortir, poursuit Schwarz. Pour cela, il faut réfléchir à soi-même en tant que personne et en tant que responsable institutionnel, a déclaré Schwarz aux diacres sociaux.
Selon le communiqué, l’attitude fondamentale intérieure est le terrain sur lequel grandit la réponse à la question de la mission propre. L’attitude fondamentale et la mission sont responsables de ce qui est perçu et de la manière dont il l’est. Pour pouvoir planifier les bonnes mesures, il est judicieux de réfléchir soigneusement à sa propre mission et à ce qui est déjà réalisé ailleurs. C’est là que le travail en réseau est utile. Chaque crise est une chance de devenir plus agile et plus efficace.
Selon le communiqué, M. Schwarz s’est référé à l’étude La diaconie à l´heure du coronavirus de la Diaconie Suisse. Des crises comme la pandémie Corona conduisent à de nouvelles méthodes de travail flexibles, à l’utilisation de possibilités techniques et à des voies de décision rapides et simples. Le travail communautaire, les réseaux et les coopérations sont devenus importants. Les connaissances acquises et les outils méthodologiques devraient être garantis dans les paroisses.
