Parmi les tâches de cette institution indépendante figurent la protection et la promotion des droits de l’homme en Suisse, en collaboration avec les autorités fédérales, cantonales et communales ainsi qu’avec d’autres acteurs pertinents, précise le communiqué. La création de cette institution est un moment historique pour la Suisse et une étape importante après que le sujet ait été inscrit à l’agenda politique pendant plus de vingt ans.
Selon le communiqué, quelque 120 Etats, dont presque tous les pays européens, disposent aujourd’hui d’une telle institution, qui se fonde sur les Principes de Paris, conformément à la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU de 1993. Conformément à ces principes et à la loi fédérale sur des mesures de promotion civile de la paix et de renforcement des droits de l’homme, l’institution veillera à une large diversité sociale de ses membres.
En créant l’institution, la Confédération et les cantons garantissent au comité et à sa présidente, Raphaela Cueni, une totale indépendance, poursuit le communiqué. Les tâches de l’institution comprennent l’information et la documentation, la recherche, le conseil ainsi que l’éducation aux droits de l’homme et le travail de sensibilisation en Suisse. La ISDH décide seule de la manière dont elle entend remplir ses tâches et utiliser ses ressources. Elle collaborera avec les autorités fédérales et cantonales, mais aussi avec des organisations non gouvernementales, le secteur privé, le monde scientifique et des organisations internationales.
En outre, la ISDH sera responsable des échanges au niveau international. Outre les questions de droits de l’homme au niveau national, son mandat comprend également des questions relatives à la mise en œuvre des obligations internationales dans le domaine des droits de l’homme en Suisse. Selon le Conseil fédéral, l’institution renforce ainsi la crédibilité de la politique étrangère de la Suisse.